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CHAPITRE III

DE SIMBAMOUENNI A COUIHARA.


Pendant la masica, l’Ougérengeri forme d’affreux bourbiers. — La vallée de la Macata n’est qu’un marais. — La reine de Simbamouenni essaye de m’extorquer un second tribut. — Inondation de la Roudéhoua. Rennéco. — Farquhar à Kiora. — Fin de ma charrette. — Lac du Gombo. — Querelle avec Shaw. — Farquhar est laissé à Mpouapoua. — Dans le Marenga-Mkali, plusieurs caravanes se joignent à la nôtre. — Cheik Hamed en reçoit la direction. — Sensation produite dans le Gogo septentrional par l’arrivée d’un homme blanc. — Le droit de passage. — Le Moucondoucou. — Gnanzi ou Mgounda-Mkali. — Extravagance de Hamed. — Ruines de Mgongo-Tembo et de Roubouga. — Arrivée dans le pays de Gnagnembé, district du Mouézi.


La contrée que nous venions de traverser et qui forme la région maritime est d’une grande fertilité et a près de deux cents kilomètres en largeur.

Un chemin de fer de Bagamoyo à Simbamouenni serait bien moins coûteux, bien moins difficile à éta- blir, que celui du Far-Ouest[1], et, après en avoir

  1. C’est le chemin de fer qui va de Saint-Louis sur le Mississipi à San Francisco sur l’Océan pacifique. Voir notre introduction aux Voyages du capitaine Burton, p. xv. — J. B.