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CHAPITRE II

DE L’OCÉAN INDIEN A L’OUGÉRENGERI


Débarquement dans la Mrima. — Écoles des Jésuites à Bagamoyo. — Malveillance des fonctionnaires du séid de Zanzibar. — Hadji Pallou, le bon jeune homme arabe. — Départ tardif de la caravane adressée par le consul Kirk à D. Livingstone. — Départs successifs des cinq bandes composant l’expédition du New-York Herald. — Nous passons le Kingani. — Retards causés par notre quatrième bande. La tchoufoua ou tsetsé. — Partie de chasse terminée dans un fourré d’épines. — Mort de mes deux chevaux. — L’Ougérengeri arrose un vrai parc. — Simbamouenni. Refus de payer deux fois le tribut à la reine.
Vue de Bagamoyo

L’île de Zanzibar avec ses plantations de cocotiers et de manguiers, sa ville aux maisons blanches, ses bois de girofliers et de canneliers, avec son port et ses navires, ses deux îlots placés en sentinelles, s’effaça peu à peu ; tandis que grandissait au couchant le rivage africain, banc de verdure pareil à l’autre qui, reculant toujours, n’était plus qu’une ligne sinueuse, prenant à l’horizon le noble aspect des montagnes. Nos daous jetèrent l’ancre au sommet d’un récif de corail situé à cent mètres de la côte, et dont la roche