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que nous venons d’écrire peuvent être lus et prononcés par ceux qui ne savent pas l’anglais et doivent beaucoup approcher de la réalité des noms entendus par M. Stanley.

C’est de même pour être mieux compris que, partout où nous l’avons cru possible, nous avons remplacé, par le c, le k, dont l’usage est chez nous réservé à quelques mots tirés du grec, ou des langues étrangères ; que, partout, nous avons traduit les longitudes étrangères exprimées dans les livres ou sur les cartes par celles que nous avons l’habitude de suivre et qui sont comptées, à l’E. et à l’O., à partir du méridien de Paris ; et que, partout enfin, nous avons rapporté les mesures et les monnaies au système métrique et décimal que nous suivons en France.

Nous prions donc ceux qui auront eu la patience de nous suivre dans ces longs développements d’avoir la bienveillance de se rappeler que nous avons été conduit à ce système parce que nous faisions des livres destinés non aux savants mais aux enfants et aux ignorants ; et parce que nous voulions, en conséquence, que tous nos lecteurs, ayant reçu l’instruction primaire, pussent nous comprendre sans difficulté, c’est-à-dire avec utilité et surtout avec plaisir.

Si les savants habitués aux mots arabes anglaisés, qu’ils rencontrent dans les éditions complètes de ces livres et dans les cartes qui ont été faites et écrites d’après elles, sont déconcertés d’abord par la nouveauté