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un mouézien, vouanyamouezi, des mouéziens ; ougogo, pays de Gogo ; mgogo, un habitant ; vouagogo, des habitants du Gogo ; mousoungou, un blanc ; vouasoungou, des blancs, etc. Les engagés sont des vouanguana ; les conseillers ou barbes grises, des vouanyapara ; les commandants et les courtisans, des vouakungou ; les enfants du roi, des vouahinda ou vouanaouani ; les hôtes du roi, des vouageni ; les tambours royaux, des vouanangalavi ; et les gardes du corps, des vouanangalali. « En sorte que, écrivais-je dans mon introduction pour l’abrégé du voyage de Speke (Les Sources du Nil), à chercher le sens de tous ces mots commençant de même, on perd celui des phrases. Aussi, comme nous ne sommes pas sur le littoral (ousouahili), un indigène (msouahili), parlant aux autres indigènes (vouasouahili), la langue du pays (kisouahili) ; mais un Français qui veut être compris de ses compatriotes, nous jugeons à propos de ne pas nous servir de l’idiome du Zanguebar. » Et nous avons pris dès lors le parti de retrancher tous ces préfixes en les traduisant ou les remplaçant par des désinences françaises, quand nous l’avons cru possible. Pareille difficulté se présente nécessairement à quiconque veut rendre dans une langue à flexion les substantifs d’une langue dont les mots sont formés par juxtaposition de racines et de syllabes formatrices et ceux d’une langue monosyllabique.

Cependant nous avons eu quelques scrupules et particulièrement