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cet endroit un cours d’eau d’une certaine importance. Vers le fin de la saison pluvieuse, un homme qui aurait de légers bateaux pourrait s’embarquer avec tout son monde, à douze ou quinze kilomètres de Tabora, et gagner rapidement le Tanguégnica, pourvu toutefois que les riverains n’y missent pas obstacle. Une expédition, convenablement équipée sous ce rapport, ferait merveille en utilisant cette voie.

Le Ngouahalâ, connu pour prendre naissance au nord de Cousouri, est franchi à plusieurs reprises par la route du Gnagnembé, ainsi qu’on peut le voir en se dirigeant vers Toura. À quelques kilomètres de Madédita, du côté du levant, il tourne franchement au sud-ouest, traverse le Ngourou, passe à Magnéra, où nous l’avons retrouvé sous le nom de Gombé Méridional, simple noullâ, dont les eaux n’ont de courant que pendant la force de la saison pluvieuse. De Magnéra, il coule dans la direction de l’ouest-nord-ouest ; et, avant de s’unir au Malagarazi, il reçoit la Mréra et le Mtambou, qui, après avoir arrosé la base des monts Rousahoua, prennent au nord-est pour le rejoindre, en glissant dans les parcs du Vinza.