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CHAPITRE IX

DE COUIHARA A LONDRES.


Les caisses apportées pour Livingstone ont été dévalisées ou ne contiennent presque rien d’utile. — Le docteur se remet à sa correspondance pendant que je prépare ses approvisionnements. — Ses intérêts m’obligent à renoncer à me porter au-devant de Baker. — Lettre de remerciement de D. Livingstone à J. G. Bennett. — La postérité rendra justice à ce pionnier de la civilisation en Afrique. — Danse des adieux. — Je me sépare de Livingstone le 14 mars 1872. — Cagnigni. — À Maponga, on demande de la pluie. Détails sur la mort de Farquhar. — Sépulture de Shaw à Couihara et de Farquhar à Mpouapoua. — La plaine de la Macata est inondée. — Rojab manque de perdre les manuscrits de Livingstone. — Les eaux nous retiennent dix jours près de Renneco. — Simbamouenni est renversée par l’Ougérengeri, qui a ravagé toute sa vallée. — Le Cami est fort maltraité. — Horrible jungle de Msohoua. — Nous rentrons le 6 mai à Bagamoyo. — Le lieutenant W. Henn. — Oswald Livingstone. — Réception à Zanzibar. — Nécessité de confier à un Arabe la direction de la caravane que j’envoie à D. Livingstone. — Irritation du consul Kirk à l’égard de l’illustre voyageur. — Reproches que celui-ci lui avait adressés. Je me sépare de mes noirs compagnons. — Ils vont rejoindre D. Livingstone, au service duquel je les ai engagés. — Le 29 mai, je pars pour l’Europe.


Couihara me semblait maintenant un paradis terrestre et Livingstone ne s’y trouvait pas moins heu-