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est une explication concernant l’orthographe des noms propres qu’on y lira : elle diffère de celle qu’on leur a donnée, soit dans l’édition complète soit dans d’autres publications. Le lecteur qu’une telle explication n’intéresse pas peut s’abstenir de la parcourir : elle n’offre aucun attrait à la curiosité ; ce n’est qu’une espèce d’examen de conscience scientifique.

L’éditeur n’a été amené que progressivement, par l’application logique de certains principes, à l’adoption d’un système orthographique. En 1865, lorsqu’il traduisait le Voyage de l’Atlantique au Pacifique par lord Milton et le Dr Cheadle, il disait : « Si l’idiome des habitants d’un pays n’a pas d’orthographe européenne, les sons des noms propres, exprimés dans une de nos langues, doivent pour être vraiment représentés, être rétablis suivant l’orthographe de celle de la traduction. » Deux ans plus tard, frappé de la confusion causée dans l’esprit du lecteur par les préfixes qu’ajoutaient les hommes de Zanzibar aux noms topiques, ethniques ou hiérarchiques, dans les terres situées entre l’océan Indien et le lac Victoria, il se décidait pour rendre plus clairs les récits de Speke, à supprimer ces préfixes. Deux ans après, en s’occupant du voyage de Palgrave, il rappelait la nécessité « de ramener, autant que possible et sans espérer y réussir toujours, l’orthographe