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s’est emparé de Kirira. Les Arabes font leur tonnerre aux portes de Vouillancourou. Séid ben Medjid, qui est arrivé de Djidji à Sagozi en vingt jours, a tué le roi Moto. Simba, de Caséra, a pris les armes pour défendre son père, Mkésihoua, du Gnagnembé. Le chef du Gounda a fait de même, avec nq cents hommes. Aough ! Mirambo ! Où en est-il ! Dans un mois, il sera mort de faim. » (n. p. 182 et suiv.) Certes, voilà bien une nouvelle preuve qu’on ne doit jamais vendre la peau d’un ours qu’on n’a pas abattu. En effet, trois ans après, vers la fin de janvier 1875, Stanley, en entrant dans l’Iramba, se trouvait dans un pays où, à l’apparition d’étrangers, les naturels s’écriaient : « C’est Mirambo, avec ses brigands, qui arrive ! » Et il ajoute : « En dépit de tous les sortiléges employés contre lui, Mirambo vit encore. Dans le nord du pays de Gogo, on annonçait son approche ; les habitants de Kimbou tremblaient à son nom ; ceux du Gnagnembé continuaient de le combattre ; dans l’Iramba, on l’avait combattu et l’on attendait son retour ; plus tard, près du gnanza Victoria, il se battait contre les naturels, à peine à une journée de marche de nous, et la renommée de notre couleur seule nous a préservés d’être pris pour ses partisans. » Que les brigands ont donc la vie dure !

Notre introduction à l’abrégé du premier voyage de Stanley en Afrique finit ici en réalité. Ce qui suit