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au Foreign office, et M. Wylde, chef du département des consulats et de la traite des esclaves, n’ont pas le moindre doute sur l’authenticité des documents reçus par lord Lyons et qui ont été livrés à l’impression. Je ne veux pas laisser échapper cette occasion de vous témoigner mon admiration pour les qualités qui vous ont permis de venir à bout de votre mission et d’obtenir un résultat qui a été salué. avec un si grand enthousiasme aux États-Unis et dans ce pays.

Je suis, monsieur, etc.
Granville. »


À ces certificats, est venu plus tard s’ajouter celui que l’illustre explorateur a, pour ainsi dire du fond même de sa tombe, donné à son jeune ami par la publication posthume de son journal. On y trouve que pas un mot de Stanley « malgré la joie du succès, malgré la verve et l’enthousiasme de la jeunesse », n’est contredit pas Livingstone ; au point que le récit de celui-ci semble être le résumé du récit publié par le journaliste américain.

Lorsqu’il eut fait embarquer la caravane qu’il envoyait au docteur, M. Stanley écrivit : « Je me trouvais alors comme isolé. Ces compagnons de route, ces noirs amis qui avaient partagé mes périls, s’éloignaient, me laissant derrière eux. De leurs figures affectueuses, en reverrais-je jamais