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est relatif aux discussions inqualifiables et aux accusations de mensonge et de charlatanisme qui éclatèrent à l’arrivée de M. Stanley en Europe ; mais nous en emprunterons la mention, à la fin de son livre, pour la reproduire ici.

M. Stanley, débarqué à Marseille le 23 juillet 1872, y retrouvait son confrère M. Hosmer, correspondant comme lui du New York Herald : quelques jours après, il dînait avec M. Thiers à l’hôtel de la présidence de la République française, et, le 1er août, la colonie américaine fêtait son retour à Paris par un banquet qu’elle lui donnait à l’hôtel Chatham.

Les journaux du temps disent : « M. Stanley est encore jeune ; il a tout au plus trente ans. Ses cheveux blonds sont devenus gris pendant son expédition par suite de la température à laquelle il a été soumis et des accès de fièvre répétés dont il a souffert. »

Ailleurs, nous lisons : « Parmi les convives de M. Thiers, on remarquait et l’on montrait, non sans curiosité, un personnage au teint brûlé par le soleil et portant la barbe en éventail, chère aux Yankees. Ce convive aux allures exotiques était M. Henry Stanley, le reporter fameux du journal américain le New York Herald. »

Ainsi M. Stanley avait été honorablement accueilli en France ; mais la réception qu’on lui fit en Angleterre fut différente.

« Je ne suis pas étonné des erreurs de la presse,