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La fuite d’un palefrenier, qui, surpris la main dans un ballot d’étoffe, se sauva, fut poursuivi et disparut dans les jungles, compléta la série des distractions qui remplirent les instants que nous laissaient nos préparatifs.

J’avais alors expédié quatre bandes dans l’intérieur. La cinquième devait porter les bateaux, les caisses, notre bagage personnel et quelques charges d’étoffe et de verroterie ; c’était moi qui devais la conduire.

Les départs avaient eu lieu dans l’ordre suivant :

Le 18 février 1871, douze jours après notre arrivée à Bagamoyo, première caravane, formée de vingt-quatre porteurs et de trois soldats.

Le 21 février, seconde caravane, ayant vingt-huit porteurs, deux chefs et deux soldats.

Le 25 février, troisième caravane, comptant vingt-deux porteurs, dix ânes, un cuisinier, trois soldats, et un chef de race blanche, qui était Farquhar.

Le 11 mars, quatrième caravane : cinquante-cinq porteurs, deux chefs et trois soldats.

Enfin le 21 mars, partait la cinquième bande, ainsi composée : vingt-huit porteurs, douze soldats, un tailleur, un interprète, un cuisinier, un servant d’armes, deux hommes de race blanche (Shaw et moi), deux chevaux, dix-sept ânes et un chien.

Total des cinq groupes formant l’Expédition du New-York Herald : cent quatre-vingt-douze hommes.