1 carabine Jocelyn, se chargeant par la culasse, avec des cartouches métalliques.
1 carabine de Starr.
1 carabine d’Henry, à seize coups.
1 revolver.
2000 livres de munitions pour les carabines de Starr et de Jocelyn.
1500 livres de munitions pour la carabine à seize coups.
200 livres de munitions pour revolver.
Enfin des ustensiles de cuisine, des vêtements, une pharmacie, des livres, un sextant, de la toile, des sacs, etc., etc.
Tous ces objets formaient ensemble une quarantaine de charges. Beaucoup d’entre eux, tels que les armes, les munitions, les outils, les grains de verre, le fil métallique auraient eu placement dans l’Ounyanyembé à n’importe quel prix.
Parmi les valeurs expédiées à Livingstone l’année précédente, et qui formaient trente-trois charges, serrées dans mon tembé, une faible partie pouvait lui servir de l’autre côté du Tanganika. Les deux mille sept cent et tant de mètres de cotonnade qu’on lui avait laissés, étaient le seul article d’échange qu’il possédât ; et dans le Manyéma, où les indigènes fabriquent leur étoffe, son calicot et son indienne seraient méprisés, tandis que mes perles et mon fil métallique suffiraient à le défrayer dans cette région pendant deux années, en y mettant de l’économie.
Ailleurs, son étoffe aurait cours ; avec celle que je lui laissais, il aurait 1393 dotis, plus de cinq mille cinq cents mètres ; ce qui, à raison de deux dotis pour la nourriture quotidienne, entretiendrait soixante hommes pendant 696 jours. Il était donc approvisionné pour quatre ans.
Divers articles lui étaient encore nécessaires pour être complètement équipé ; je me chargeai de les lui envoyer de Zanzibar, et nous fîmes ensemble la liste suivante :
Farine de froment américaine, plusieurs boîtes.
Soda crakers (biscuit), plusieurs boîtes.
Fruits conservés, plusieurs boîtes.
Sardines, plusieurs boîtes.
Saumon, plusieurs boîtes.
Thé Hyson, 10 livres.
Fil et aiguilles.
Une douzaine de grandes enveloppes.
Almanach nautique pour 1872 et 1873.