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Il était environ deux heures du matin lorsqu’ils revinrent. Shaw s’était fait porter tout le temps. Je l’examinai avec soin ; il n’avait pas de fièvre. À mes questions, il répondit qu’il était d’une extrême faiblesse, et complètement incapable de marcher, même de se tenir sur un âne. Je lui fis prendre un verre de Porto, dans un bol de sagou, et tous les deux nous allâmes dormir.

Le lendemain nous étions de bonne heure à Mfouto, lieu de rendez-vous des Arabes. Une halte fut commandée pour le jour suivant, afin que l’armée pût rétablir ses forces en mangeant les bœufs qu’on avait tués pour elle, et dont chaque homme eut une large part.

Voici quel était le personnel de la troupe :

Séid ben Sélim avait amené 
  
0025 métis.
Khamis ben Abdallah 
  
0250 esclaves.
Thani ben Abdallah 
  
0080eses.
Massoud ben Abdallah 
  
0075eses.
Abdallah ben Massoud 
  
0080eses.
Ali, fils de Séid ben Nasib 
  
0250eses.
Nésar ben Massoud 
  
0050eses.
Hamed Kimiani 
  
0070eses.
Cheik Hamdan 
  
0030eses.
Séid ben Habib 
  
0050eses.
Sélim ben Séif 
  
0100eses.
Soungarou 
  
0025eses.
Sarboko 
  
0025eses.
Saoud, fils de Séid ben Medjid 
  
0050eses.
Mohammed ben Massoud 
  
0030eses.
Séid ben Hamed 
  
0090eses.
L’Expédition de l’Herald 
  
0050 soldats.
Le fils de Mkasihoua 
  
0800eses.
Métis et Vouangouana 
  
0125eses.
Chefs indépendants 
  
0300eses.
xxxxxxxxxTotal 
  

Ces chiffres m’ont été donnés par Thani ben Abdallah, et confirmés par un Béloutchi de la suite de Ben Nasib.

De ces deux mille et tant d’hommes, quinze cents avaient des armes à feu : mousquets à pierre et à deux coups, venus de France et d’Allemagne ; quelques-uns avaient des fusils d’Angleterre ou d’Amérique, fusils d’Enfield et de Springfield. Outre