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maintenant à une quinzaine de milles, et rappellent, bien qu’à un faible degré, celle du Marenga Mkhali, situé à quarante milles de distance.

Jako me fut ramené vers la fin du second jour ; il expliqua sa disparition en disant qu’un excès de fatigue l’avait fait s’endormir dans les broussailles, à quelques pas de la route. Mais cette halte en pays de famine, halte forcée dont il
Lac et pic d’Ougombo.
était cause, ne m’avait pas disposé à la clémence ; et pour prévenir chez lui toute velléité de récidive, je fis ajouter Jako à la chaîne des déserteurs.

    torrentielle, généralement profond et d’une largeur médiocre, infranchissable à gué à l’époque des pluies, et complètement à sec, ou ne renfermant que des citernes plus ou moins grandes pendant le reste de l’année. Il se distingue du lit de torrent, qui est un ravin de montagne à fond rocheux, en ce qu’il est creusé dans la plaine, en terrain friable. Mais il peut être la suite d’un torrent proprement dit ; nous le verrons s’ouvrir dans la pierre, et s’encombrer de rocailles. Le noullab de Burton est le mtoni des indigènes.(Note du traducteur.)