Page:Stanislas - Édit du Roy, portant établissement d'une bibliotéque publique, à Nancy, & fondation de deux prix, 1751.djvu/7

Cette page a été validée par deux contributeurs.
7

Si donnons en Mandement à nos amés & féaux les Préſidens, Conſeillers, Maîtres, Auditeurs, & Gens tenans notre Chambre des Comptes de Lorraine, que les préſentes ils faſſent inceſſament lire, publier, régiſtrer & afficher par-tout où beſoin ſera, pour être exécutées ſelon leur forme & teneur, ſans permettre ni ſouffrir qu’il y ſoit contrevenu directement ni indirectement : Car ainſi Nous plaît. En foi de quoi Nous avons aux Préſentes ſignées de notre main, & contreſignées par l’un de nos Conſeillers-Sécrétaires d’État, Commandemens & Finances, fait mettre & appendre notre grand Scel. Donné en notre Ville de Lunéville, le vingt-huit Décembre mil ſept cent cinquante.

Signé, STANISLAS ROI. Vû au Conſeil, Chaumont.

Par le Roi. Rouot. Regiſtrata, Guire.


Cejourd’hui, 30. Décembre 1750. COLLENEL Procureur-Général du Roi, étant entré en la Chambre du Conſeil, a remis ſur le Bureau le préſent Édit, dont il a requis la lecture, & après qu’elle a été faite, il a dit :

MESSIEURS,

L’Édit dont la Chambre vient d’entendre la lecture, renferme une nouvelle preuve, un nouveau témoignage de la conſtante attention du Roi à tout ce qui peut procurer quelque ſolide avantage à ſes Sujets, & il nous fait connoître que ſon cœur eſt un fond inépuiſable de bonté pour Nous.

Vous avez vû, Messieurs, ce Prince ſi digne de tous nos hommages & de tout notre attachement, ſe partager dès les premiers jours de ſon Régne, entre les devoirs de la Re-