Cette page a été validée par deux contributeurs.
Au reste, les pères, ils ne sont pas bons comme les mères ; ils abandonnent quelquefois leurs enfans.
ADOLPHE.
Mon père est bon, mais il souffre ; je ne sais pourquoi.
L’ENFANT.
Je voudrais tant le soulager ! Cela se peut-il ? – Conduisez-moi vers lui.
ADOLPHE.
Je n’oserois pas. La vue d’un enfant lui est odieuse.
L’ENFANT.
Il hait les enfans ! ma mère m’a toujours dit que Dieu les aimoit.
ADOLPHE.
Priez pour mon père, chère petite, car il est bien à plaindre.
L’ENFANT.
Oh ! je le veux bien. Et comment vous appelez-vous ?
ADOLPHE.
Adolphe.
L’ENFANT.
Je demanderai donc à Dieu qu’il console le père d’Adolphe.