Cette page a été validée par deux contributeurs.
il ne faut pas craindre de souffrir pour conserver quelques traces du passé.
Scène IV.
SAPHO, CLÉONE.
SAPHO.
Approche de moi sans crainte ; tu n’es pas coupable de mon malheur, et j’attends de toi, Cléone, une consolation puissante.
CLÉONE.
Moi ! je puis vous consoler ! Ô mon amie ! parlez ; combien vous me soulagez !
SAPHO.
Il faut unir ton sort à celui de Phaon.
CLÉONE.
Que dites-vous ?
SAPHO.
Je l’ai promis en ton nom.
CLÉONE.
Quoi ! j’hériterois de vos douleurs ! Quoi ! je pourrais me consacrer à celui qui vous a si cruellement traitée !