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ressemble, ô Vénus ! et pourroit me faire oublier ; c’est Cléone : mais elle m’aime, et jamais elle n’auroit pu me tromper ; non, jamais.
UNE VOIX, sortant du temple de Vénus.
Sapho, c’est elle ; oui ; c’est Cléone que Phaon t’a préférée.
SAPHO.
Ah ciel ! qu’ai-je entendu, Diotime ?
DIOTIME.
Sapho, plaignez ma fille plus que vous.
SAPHO.
L’amitié m’auroit trahie comme l’amour ! Ô mer ! ce n’est pas assez de tes vagues pour m’ensevelir ; que la terre aussi s’entr’ouvre ; que tout ce qui donne la mort vienne à mon secours. Ah ! divinités funestes, qui vous a permis de donner la vie à ce prix ? qui vous l’a permis, justes dieux ?