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gnie que celle des musiciens ; et puis comment causer dans une chambre où l’on fait de la musique ? — Mademoiselle aime-t-elle la danse ?
SOPHIE.
Ma cousine dit qu’elle n’a jamais dansé, et qu’elle s’en est toujours très-bien trouvée.
LE COMTE, se levant.
C’est vraiment une femme accomplie !
SOPHIE.
Ah ! il est facile de plaire par tout ce qu’on ne sait pas.
LE COMTE.
Je vous entends, mademoiselle ; il vous faut de l’esprit, des talens dans une femme.
SOPHIE.
Oui, monsieur, j’en conviens.
LE COMTE.
Eh, bien ! mademoiselle, je ne me soucie de rien de tout cela.
SOPHIE.
C’est bien flatteur pour ma cousine.
LE COMTE.
Ah ! n’y mettez point de malice ; ne faites point que j’offense cette charmante personne