Page:Staël - Œuvres inédites, II.djvu/284

Cette page a été validée par deux contributeurs.

point. Pardon de vous le dire, à vous qui l’aimez ; il n’est pas délicat à moi de vous en parler.

FRÉDÉRIC.

Monsieur, il faut supporter son sort avec courage.

LE COMTE.

Vous avez raison, d’autant plus que sûrement elle sentira votre mérite, dès qu’elle me verra décidé pour sa cousine. Dans les premiers momens elle me regrettera, cela est certain ; mais vous êtes trop aimable, pour ne pas me faire oublier. D’ailleurs vous direz que je suis un ingrat, un infidèle, tout ce qu’il vous plaira : pourvu que vous m’aidiez à réussir auprès de la belle cousine, je suis content.

FRÉDÉRIC.

Je ferai mon possible, comptez-y.


Scène VII.


les précédens ; SOPHIE.
SOPHIE, ouvrant la porte du cabinet.

Ma cousine me charge, monsieur, de vous dire qu’elle est bien impatiente de vous entendre, après avoir eu déjà le plaisir de vous voir.