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ZÉPHIRINE.
Ayez l’air endormi.
RODOLPHE.
Je dors quelquefois, souvent même ; mais je ne sais pas avoir l’air endormi. Faut-il fermer les yeux pour cela ?
ZÉPHIRINE.
Oui, sans doute ; je viens pour vous tuer pendant votre sommeil.
RODOLPHE.
Alors, mademoiselle, rendez-moi mon sabre ; car enfin cela n’est pas juste.
ZÉPHIRINE.
Votre figure me plaît, me touche, et, prête à vous frapper, je laisse tomber le poignard.
RODOLPHE.
Ah ! c’est charmant cela. Si ma figure vous plaît, puis-je vous embrasser ?
ZÉPHIRINE.
Ah non !
RODOLPHE.
Tant pis.
ZÉPHIRINE.
Vous vous réveillez.