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AGAR
DANS LE DÉSERT.
AGAR ET ISMAËL.
Agar.
Ismaël, cher enfant, laisse-moi te porter dans mes bras, je t’en prie : le sable est si brûlant, et tes pieds fatigués peuvent à peine te soutenir.
Ismaël.
Non, non, ma mère, je puis marcher encore : cependant, si tu le permets, nous nous reposerons tous les deux quelques instans.
Agar.
Hélas ! mon fils, si nous attendons ici la nuit, seuls, sans secours, égarés dans le désert aride, que deviendrons-nous demain ?
Ismaël.
Nous continuerons notre route, après avoir pris, ce soir, quelque nourriture.