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villes situées à l’intérieur des terres.

Certains alarmistes prétendaient, il est vrai, que les questions d’armement, négligées par les races supérieures depuis l’établissement de la paix définitive, occupaient fort les potentats mahométans ; ils faisaient valoir que la dislocation des nationalités avait entraîné la suppression presque complète de toute marine et de toute artillerie sérieuses, et que, dans des conditions pareilles, au cas où il surgirait jamais un conflit, on pourrait rencontrer des résistances inattendues, voire éprouver des déceptions amères.

En dépit de ces fâcheux pronostics, l’opinion ne voulut pas s’émouvoir. Chacun savait que, si les États barbaresques organisaient des armées relativement puissantes, c’était pour se défendre contre leurs rivaux Soudanais et Sahariens, ou