parce que leurs concitoyens étaient ingouvernables. Piètre excuse : car, de ce que le droit d’un peuple libre consiste à ne subir aucune espèce d’autorité, il ne s’ensuit pas que son devoir l’oblige à prendre sur lui la responsabilité de ses malheurs. Au reste, quels que soient les vrais coupables, une étude impartiale démontre avec évidence que, dans le désastre universel, le parti radical est peut-être le seul qui n’ait rien à se reprocher. La preuve, c’est qu’il n’a jamais cessé de prêcher la marche en avant, de réclamer à grands cris des réformes, et de faire une opposition impitoyable à tous les hommes en fonction
En dépit de l’opinion longtemps consacrée, tandis que l’Europe, depuis l’ère républicaine, accomplissait son admirable