Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/91

Cette page n’a pas encore été corrigée

84 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. Matho la fait sortir. Elle sort en méditant une vengeance. Scène d’amour entre Salammbo et Matho. Elle le cajole, tout en regardant où peut être le voile. Matho prend ses avances au sérieux Mais, tout à coup, l’incendie éclate. Cris. Spendius arrive l’avertir. Matho sort en lui donnant un baiser [à Sa- lammbo] a Rien à craindre, je reviens. » Une fois seule, elle se précipite sur le voile, et elle le tient quand Taanach rentre en disant C’est moi qui [ai] allumé l’incendie » SALAMMBO a Partons vite. » TAANACH cr Comment, vous ne l’aimez donc pas ? » SALAMMBO Non. Je voulais le voile seulement. » a Comment a-t-elle pu l’obtenir ? se demande Taauach. Vous n’avez [pas] été souillée ? » Si je l’étais, c’est toi qui porterais le voile et non pas moi. » Elle le met sur ses épaules. Le Prêtre, ve- nant les prendre, dit que la route est libre. Vue du camp qui brtile et des femmes qui s’enfuient, à l’horizon.