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48 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. poser de vingt-quatre livraisons à cinquante centimes, l’ouvrage complet étant coté douze francs. Ce livre fut encore inscrit à la dernière page des Guêpes illustrées, par Alphonse Karr, numéro d’avril 1847, et, la même année, sur la couverture du Budget des Chenzins de fer, par Bertall, sous le titre de Tableau d’Alger, un volume in-octavo, du prix de quinze francs. Malgré toutes ces belles promesses, l’ouvrage ne parut jamais. Mais nous en voyons encore annoncer des fragments à la fin de 1852, sur les catalogues d’Eugène Didier, le pre- mier éditeur des Émaux et Camées, sous le titre de Scènes d’Afrique, puis chez Michel Lévy, en mars 1853, sous celui d’En Grèce et en Afrique. En 1865, enfin, la partie de cet ou- vrage écrite en 1845-184G, jointe à différents fragments nouveaux, fut imprimée dans Loin de Paris, chez ce dernier éditeur. Disons pourtant que le livre primitif avait reçu un commencement d’exécution. La première li- vraison de l’ouvrage fut tirée, et pendant long- temps l’éditeur Hetzel espéra en terminer la publication. Gautier introduisit en 1851-1853 -quelques fragments de ce début dans la Rebue