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PROJETS LITTÉRAIRES DE TH. GAUTIER. 45 3. d’innombrables volumes auxquels tous les noir- cisseurs de blanc de bonne volonté eussent pu apporter leur tribut. Mais il était dit que cette ceuvre ne verrait pas le jour, quoique Théophile Gautier n’ait cessé, on le voit, d’y songer jusqu’à la fin de sa vie. Elle avait dû certainement naître en son esprit à la suite de conversations sur l’Orient avec Gérard de Nerval, qui était précisément revenu du Liban vers l’époque où nous trouvons la première trace du Vieux de la Montagne1. Par contre, il n’existe, croyons-nous, aucune indication imprimée d’un roman sur Caglioslro, dans lequel devaient paraître aussi Mesmer et Saint-Martin. Un souvenir de ce sujet se re- trouve dans le ballet de Gemma. Peut-être devait-il encore être utilisé dans Magnétisme, dont nous parlerons pins loin. 1. Au mcment où nous corrigeons la première épreuve de cette page, ma lame Judith Gautier commence dans le Temps (27 décembre 1892), la publication d’un roman portant le même titre.