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42 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. posée pour mademoiselle Rachel et portant le même titre, fut jouée en 4847. Le sujet se trouva ainsi défloré, si bien que le 15 décembre 1850, dans un nouveau traité passé avec le même éditeur, nous trouvons cette clause a M. Gau- tier reconnaît, de plus, devoir à M. Delavigne la somme de cinq cents francs pour la non-li- vraison du Vieux de la Montagne, qu’il s’engage lui payer de la manière suivante, etc. » Pen- dant bien des années, l’œuvre sembla donc aban- donnée. Un jour cependant, l’écrivain se sen- tit attiré de nouveau par ce projet presque oublié, et promit formellement le Vieux de la Montagne au Moniteur universel du Soir. Une lettre inédite de l’auteur à M. Paul Dalloz, l’ai- mable et regretté directeur du Moniteur Univer- sel et du Moniteur universel du Soir, lettre écrite de Genève et datée du 8 novembre 1866, fixe même le moment précis de ce réveil. La voici : « Mon cher Paul, » Je te remercie de ta bonne et charmante lettre qui, loin de me troubler dans ma retraite, a été pour moi un agréable souvenir de Paris et des amis que j’y ai laissés.