Page:Spoelberch de Lovenjoul - Les Lundis d’un chercheur, 1894, 2e éd.djvu/165

Cette page n’a pas encore été corrigée

158 LES LUNDIS D’UN CHERCHEUR. çais nous exprimer l’opinion, qu’à son avis, l’avenir réservait à ces élans enflammés, à ces supplications entraînantes, l’étonnant retour de fortune d’être un jour cités en chaire comme d’admirables exemples de prière ardente et chrétienne. Comme preuves de cet espoir en Dieu toujours renaissant, voici quelques pages inédites bien curieuses, dont l’ensemble ne pourrait être choisi pourtant dans la circonstance que nous venons d’indiquer. Mais, ces notes personnelles, fragments d’une sorte de journal intime écrit uniquement pour son auteur, sans aucune arrière-pensée de publicité, n’en ont peut-être ainsi que plus de prix à nos yeux Mai 1847. a 1° Dieu bon, vous avez permis que cette âme froissée retrouvât un peu de vraie force, et des jours de calme. Le mal qui me rongeait les entrailles a disparu. Quand je pense qu’un médecin intelligent eût pu, avec un régime si simple, m’ôter, dix ans plus tôt, cet amas de bile qui me rongeait le foie ! 1 Il est vrai que je n’aurais peut-être pas eu la raison et la pa-