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ALFRED DE VIGNY. iVÎ XI C’est là qu’auprès de son vieux chêne Je respirais sa douce haleine, Et caressant ses longs cheveux D’ébène, Je voyais s’ouvrir dans ses yeux Les cieux. XII Là, dans la dernière soirée, M’offrant la pâle germandrée, Ce dernier gage d’une foi Sacrée, Elle me dit a Ressouviens-toi De moi. » XIII An sein du vallon solitaire Je reverrai le monastère Où nos deux noms qu’a désunis La terre Sont au moins sur ces froids débris Unis. XIV Ah 1 quand reviendra l’aonstage Je reverrai mon beau village Et le vallon qu’un bois si frais Ombrage. Mais la beauté que tant j’aimais, Jamais 1