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130 LES LUNDIS D’ON CHERCHEUR. Je sais que la sagesse est plus que la beauté, Je sais que le sourire est plein de vanité, Je sais la femme forte et veux suivre sa voie « Elle a cherché la laine, et le lin et la soie. m Ses doigts ingénieux ont travaillé longtemps ; Elle partage à tous et l’ouvrage et le temps ; m Ses fuseaux ont tissé la toile d’Idumée ; » Le passant dans la nuit voit sa lampe allumée. » Sa main est pleine d’or et s’ouvre à l’indigent ; Elle a de la bonté le langage indulgent ; p Ses fils l’ont dite heureuse et de force douée ; Ils se sont levés tous, et tous ils l’ont louée. » Sa bouche sourira lors de son dernier jour. » Lorsque j’ai dit ces mots, plein d’un nouvel amour, De ses bras parfumés mon époux m’environne, Il m’appelle sa sœur, sa gloire et sa couronne ! (31USE française du 15 avril 18W.) SUR LA MORT DE BYRON Son génie était las des gloires de la lyre, Et déjà dédaignant cet impuissant délire, Quittant le luth divin qu’il vouait à l’enfer, Sa main impatiente avait saisi le fer. Deux couronnes sont tout dans les fastes du monde Orné de la première, il voulait la seconde ; Il allait la chercher au pays du laurier, Et le poète en lui faisait place au guerrier. 1 Ces strophes sont une paraphrase presque littérale d’un passage du Cantique des cantiques.