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120 LES LUNDIS D’UN_ CHERCHEUR. de l’homme ; chaque pas qu’elle a fait ensuite avec les sociétés, vers nos temps de civilisa- tion et de douleurs, a semblé la mêler à nos arts ainsi qu’aux souffrances de nos âmes ; à présent, enfin, sérieuse comme notre religion et la destinée, elle leur emprunte ses plus grandes— beautés sàns’jamais se décourager, elle a suivi l’homme dans son grand voyage, comme une belle et douce compagne. » J’ai tenté dans notre langue quelques-unes de ses couleurs, en suivant aussi sa marche vers nos jours. » D’après l’ordre des suppressions, il nous faut donner ici les vers enlevés, au grand re- gret de M. Sainte-Beuve, dans la Femme adultère il faut les intercaler dans le poème, tel qu’il est aujourd’hui, après le vers sui- vant, le cent huitième de la pièce <t Et l’acier des miroirs que souhaitaient vos yeux. et continuer ainsi c Mais quelle est cette femme étendue à la porte ?. » Dieu de Jacob ! c’est elle ! accourez 1 elle est mortel. » n dit, les serviteurs s’empressent. Sur son cœur, H l’enlève en ses bras ; sa voix, avec douceur,