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Du premier de ces ouvrages, on ne connaît aujourd’hui que deux odes : À Jean Duseigneur, insérée dans le Mercure de France au XIXe siècle du 22 octobre 1831, et Notre-Dame. Cette dernière pièce, croyons-nous, ne vit le jour qu’en décembre 1833, dans les Annales romantiques pour 1834 ; mais le manuscrit autographe porte la date d’octobre 1831. L’auteur ne plaça pas ces deux pièces l’année suivante dans son volume d’Albertus, ce qui prouve qu’à cette date il n’avait pas encore renoncé aux Odes artistiques.

Les Contes du Bousingot, dont Renduel devait être l’éditeur, auraient été écrits par Théophile Gautier en collaboration avec ses amis de cette époque Gérard (G. de Nerval), Augustus Mac-Keat (Auguste Maquet), etc., et l’ouvrage aurait été publié sans noms d’auteurs. Ce recueil est inscrit aussi sur la couverture de son volume d’Albertus (paru en octobre 1832), toujours édité chez Renduel, sous le titre un peu modifié de Contes du Bouzingo, sans aucune autre indication quelconque, ni aucun nom d’auteur.

Deux nouvelles au moins, destinées à ce livre, ont été écrites et publiées. La première,