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de probité littéraire, eût dû faire reconnaître, n’a été depuis lors ni relevée ni rectifiée[1].

Chose tout à fait inconnue, Gautier écrivit encore pour Balzac la soi-disant traduction en prose de deux sonnets espagnols insérée dans les Mémoires de deux jeunes mariées. Elle parut pour la première fois dans la Presse du 6 décembre 1841, où rien n’indique, bien entendu, son véritable auteur. Mais nous possédons l’autographe des deux pièces, provenant du célèbre Honoré lui-même, et portant en tête cette mention de la main de Gautier : « À son ami Balzac. »

Une phrase relative au personnage de de Canalis, et tout à fait flatteuse pour l’auteur d’Albertus, se trouve, en outre, dans Modeste Mignon, La voici :

« De tous les poètes de ce temps, trois

  1. Voir à l’Appendice, p. 291.