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listes de cette époque. Aussi ces pages ne furent-elles jamais pardonnées à Balzac. Il leur dut la plus grande partie des haines ardentes que lui vouèrent, surtout depuis lors, presque tous les membres de la presse de son temps.

Voici cette page du maître, à peu près inconnue, comme le sont du reste la plupart de celles que nous avons déjà citées et citerons encore ici :


« … Comment, par un temps où chacun va cherchant des sujets neufs, aucune plume n’ose-t-elle s’exercer sur les mœurs horriblement comiques de la presse, les seules originales de notre siècle ? L’auteur manquerait cependant à la justice, s’il oubliait de mentionner la magnifique préface d’un livre magnifique, Mademoiselle de Maupin, où M. Théophile Gautier est entré, fouet en main, éperonné, botté, comme Louis XIV à son fameux lit de justice, au plein cœur