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d’hui perdue ; le fait est d’autant plus regrettable que la plupart des personnages figuraient des portraits véritables, pour lesquels tous les amis du peintre romantique avaient posé.

Nous avons retrouvé la lettre inédite de M. de Custine proposant au poète de venir ainsi déclamer lui-même ses strophes, et nous sommes heureux de la faire connaître à nos lecteurs :

« Ce dimanche.

» M. Boulanger m’assure, Monsieur, que vous voudrez bien venir demain, entre deux et quatre heures, juger de l’effet de l’ouvrage que vous avez chanté. J’aurais été vous en prier moi-même sans une indisposition qui m’a empêché de sortir jusqu’à présent.

» Si vous vouliez réciter vos beaux vers devant le tableau qui vous les a inspirés, et en présence de Victor Hugo, vous doteriez