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d’une épreuve d’imprimerie, corrigée de la main de l’auteur, épreuve analogue à celle dont Théophile Gautier parle plus loin à propos de Mercadet.

Racontant dans le chapitre suivant les aventures de l’École des ménages, nous nous bornerons à dire ici que cette pièce fut lue par l’auteur lui-même chez le marquis de Custine, le 8 mars 1839, dans une brillante soirée littéraire à laquelle fut convoqué le tout Paris intellectuel et artistique de l’époque, puis à citer ce qu’écrivit Théophile Gautier à propos de cette lecture.

Le marquis de Custine aimait, on le sait, à protéger les arts, et l’on n’a pas encore oublié l’audition, qui eut lieu chez lui, des beaux vers de Théophile Gautier consacrés au tableau de Louis Boulanger, le Triomphe de Pétrarque, et récités par l’auteur devant l’œuvre elle-même. Cette toile, la propriété de M. de Custine à cette époque, est aujour-