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« [Les Jardies], dimanche soir [28 avril 1839].
 » Mon cher Gautier,

» Vous pourrez expliquer à M. de Girardin, la première fois que vous le verrez, d’abord que j’ai déjà corrigé les deux premiers chapitres de Véronique, et que durant cette semaine je corrigerai la seconde moitié. Cette seconde moitié est d’une excessive délicatesse à traiter. Il y a cela d’original dans Véronique que le drame est en dessous, comme [dans] les Tascherons, et ces deux profondeurs se répondent. Je ne croyais pas à la possibilité d’arriver à de tels effets en littérature. Le Curé de village dépasse mes espérances[1].

» Quant à l’autre proposition, elle est inadmissible. Vous savez que le Siècle me paie quarante feuilletons huit mille francs.

  1. Tous les morceaux dont parle ici Balzac sont en effet des fragments du Curé de village.