Page:Sphinxiana, chez Blocquel et Castiaux.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Je ne suis pas en grande estime.
Lecteur, si tes yeux sont ouverts,
Tu trouveras bientôt la clef de mon
Énigme.


(113) ÉNIGME.

On me méprise, hélas ! sitôt que je suis
née ;
On m’insulte, on me bat ; mais malgré
ces tourmens,
La coquette voudrait avoir ma destinée :
Plus je suis vieille, et plus je plais à mes
amans.


(114) ÉNIGME.

Je suis petit de ma nature,
Et puis faire souvent souffrir les plus
puissans.
J’annonce toujours le doux temps ;
On me perd quand vient la froidure.
Comme l’amour, je porte un dard,
Qui fait souvent mainte blessure.
Je fais trembler Philis ; mais enfin tôt
ou tard,
Un cruel ennemi, qui vit de brigandages,