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toison au ras des lèvres et des narines palpitantes qui se délectaient de sa fragrance. Accroupi sur Colette dont la motte bondissait aux secousses du phallus qui la taraudait, je sentais sa langue me postillonner, me pénétrer, me vriller l’anus de la meilleure manière.

La sublime syncope l’atteignit en même temps que moi, et la fit hurler sous les picots acérés qui labouraient plus fort l’estafilade de son conin. Lâchant te trou de mon cul, au paroxysme de son plaisir, elle poussa une exclamation délirante, se démena de tous ses membres, roula sur ses flancs et plantant sauvagement ses dents dans mes fesses, d’un violent coup de reins désarçonna son cavalier. C’est le moment où ma semence montait en trombe.

— Zut ! criai-je de fureur.

En chavirant de côté, Arlette m’avait fait dégainer de sa bouche. Mon gland cramoisi, ivre d’une jouissance qui se dérobait, éparpilla en saccades le jet puissant de son foutre sur les cheveux, les joues, les nichons de la jeune fille. Le flot laiteux tacheta de ses dernières gouttes opaques les lèvres et le menton de Colette.

Prostrés en une mêlée de nos corps, nous fîmes une halte qu’abrégea mon impatience de jouir plus complètement de la polissonne gamine. La langue de Colette l’avait débarbouillée de mon foutre, et en une attente voluptueuse, son char-