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Je ne la lâchai que quand ma main, qui me fourmillait, fut sans force. Colette retomba en paquet. Elle se retourna sur le dos, arc-boutée de ses jambes, la motte en l’air, les cuisses large ouvertes, les mains tendues vers moi.

— Viens ! mets-le ! mets-le ! supplia-t-elle.

J’avais le braquemart raide comme celui d’un carme à jeun depuis six mois. J’en oubliais mon dégoût, et me jetai sur la vulve béante. Mais c’est avec une frénésie forcenée que d’un coup de boutoir dont j’aurais voulu la fendre, je l’enconnai. J’y allai comme le taureau sur Pasiphaë. Et ce fut pour Colette un si violent et si inattendu refoulement de ses chairs, qu’elle en cria comme trente-six chattes écorchées.

— Monstre ! gémit-elle, en me serrant le cou à m’étouffer, sous le réflexe de la douleur. Monstre ! tu m’as déchirée.

D’un sursaut de son cul en arrière, elle dégaina ma pine, puis balançant sa motte, d’un coup de reins elle happa le gland, et soulevée sur ses épaules, le ventre en l’air, engouffra la mentule. Mais au ras des poils, le coin qui l’écartelait lui arracha un cri aigu.

— Sûr que tu m’as fendu la cosse, salaud !

Elle y porta son doigt qu’elle retira trempé d’une glue sanguinolente dont elle me barbouilla la lèvre.

Un coup de fouet n’eût pas eu sur nous plus de