— Prends !
— Et puis ? questionnai-je.
— Quoi ? vous ne devinez pas ?… Ah ! Monsieur, qu’il vous reste à apprendre !… La forme et la consistance de ce biscuit ne vous éclairent donc pas sur son usage ?… Dans quelle coupe voulez-vous que cela se trempe ?…
— Ah ! délices de mon cœur, lui dis-je, que vous êtes polissonne, et que je suis sot ! Mais, ici, Colette…
Elle eut un haussement d’épaules.
— Si vous croyez que personne ne m’a vue vous branler !… Allons, trempez, chéri !…
Sans plus de façons qu’elle n’en avait mis à me déboutonner la braguette, elle troussa le devant de sa robe et m’ouvrit sa culotte de soie. Et comme je jetais un regard anxieux autour de nous :
— Qu’il vous en faut peu pour vous émouvoir, me dit-elle en une moue d’impatience. Mais le scandale, mon cher, c’est le piment de la vie !… Montrez-moi que vous seriez le digne partenaire de tous les libertinages de bon ton !
Je ne pouvais plus hésiter, à moins de faire figure de naïf et de me ridiculiser.
— Allons, Monsieur, ajouta Colette, voici ma cosse qui vous attend !… Par exemple, faites doucement pour ne pas l’écorcher, encore que je ne déteste pas la brutalité au lit !…