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— Venez-vous ? dit-elle à son mari.

Comme sur un mot d’ordre, celui-ci nous mena au lavabo. La préposée lui fit un sourire de connaissance, il lui glissa un petit billet, et elle nous ouvrit une porte qu’elle referma derrière nous.

Aussitôt Colette se suspend passionnément à mes lèvres, le buste cambré sous mes mains, son ventre lascivement mouvant contre le mien. Puis, elle se baisse, me caresse le vit du bout de sa langue, l’embouche, donne deux ou trois coups de pompe, enfin se relève et se met en posture.

D’un geste gamin de son pied de Cendrillon, elle a saisi le bas de sa robe qu’elle remonte à la taille ; appuyée des mains au rebord de la cuvette, elle se penche, fait saillir sa croupe sous le satin mauve de sa culotte dont la fente qui bâille trahit les adorables secrets d’une raie profonde entre les deux reliefs charnus d’un blanc de neige.

— Va, me dit-elle à mi-voix, choisis à ton gré le chemin qui te tente… Les deux me sont également agréables…

— Eh bien ! répondis-je, nous ferons les deux promenades… Allons d’abord à Vénus !…

Et je l’enconnai. Elle, alors, tirant la queue de son mari, se mit à lui tailler une plume pendant qu’avec vigueur je fourgonnais son étroit vagin. Dans l’état d’érection où j’étais depuis une heure, ce ne fut pas long. Il ne me fallut pas dix secousses pour toucher au but. Et comme mon