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quoique Frère Épagathe m’assure qu’il ne me le met que sur les bords !

Aveu dénué d’artifice qui dissipa mes derniers scrupules.

— Eh bien, mon cousin, repartit Colette dans un éclat de rire, tu auras la douceur de perdre à la fois tes deux pucelages… Viens, chéri, viens jouir !…

En fouteuse fantaisiste qui trouve un raffinement à l’incommodité des postures, elle se renversa de dos sur un grand pouf de satin rouge fort bas, assez large pour recevoir sa croupe exquise. Les bras ballants, les seins pointés par la cambrure de son buste à moitié rejeté hors du siège, la tête pendante, elle offrait son ventre d’albâtre dans le voluptueux évasement de ses cuisses qu’elle avait repliées contre ses flancs.

— Va, chérubin, dit-elle, va, enconne-moi !… Vois comme je te la présente bien, ma vulve !…

Je poussai rageusement le gosse contre les belles fesses à demi retournées, je lui pris moi-même le vit et fichai le gland dans le milieu de la sente poilue.

— Eh bien ! allons, donne un coup de cul ! lui dis-je.

La queue pénétra avec aisance, non sans arracher un cri d’émoi à Colette.

— À présent, ajoutai-je, ne bouge plus, que je te cale ma pine dans le cul.