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autre main se jouait sous mes couilles. Il ne me fallut pas plus de dix coups de queue pour jouir. Et dans mon ardeur à lui éjaculer mon foutre au plus profond du conin, je la soulevai par les cuisses au moment où mes canaux rompaient leurs écluses.

Colette se pâmait encore sous les derniers spasmes de mon vit dégorgeant quand la porte s’ouvrit derrière nous. Aussi vite que l’éclair, j’avais déconné, rentré ma queue, rabattu la cape, tandis que Lucine, penchée par-dessus la rampe, s’appliquait à donner le change que nous attendions quelqu’un. Et nous vîmes passer et descendre une jolie fille de seize à dix-sept ans qui tenait un fox en laisse. La rougeur subite dont se marbra son beau visage de blonde, le regard à la fois gêné et plein de curiosité dont elle nous fixa, attestaient qu’elle en avait assez vu pour être édifiée sur les raisons de notre posture. À mi-étage, elle leva les yeux vers nous, comme sous la force invincible d’un attrait. Colette s’était redressée, et laissant plomber les deux pans de sa cape large ouverte, elle étalait avec affectation, à la jeune fille, le scandale de sa complète nudité, de ses jarretières à sa gorge.

Comme la charmante demoiselle s’arrêtait, bouche bée, figée dans le trouble de cette incroyable provocation, ma maîtresse porta la main à sa toison et l’autre poing sur la hanche, troussant crânement