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Enfin sa bouche grimaça plus violemment, son ventre se creusa, puis bondit et du gland lie de vin jaillit, sans force, un jet parcimonieux de sperme inconsistant. « Tu vois bien que tu peux décharger encore, donne ! » dit Sergine. M’arrachant de ma main fatiguée la mentule toute juteuse, sans une seconde de répit, elle se remit à branler au même train d’enfer. « Allons, que je te fiche le coup de grâce ! Ça te fera cent balles de plus ! »

« Merde ! merde ! hurlait-il. Quoi, jusqu’à demain ? J’en ai pus dans les roustons ! Et pis, si tu crois qu’elle est chromée ! » Mais Sergine, déjà lui chevauchait les cuisses. Elle saisit à deux doigts la queue défaillante et s’en fit jouir le bouton deux ou trois fois d’une branlade qu’enrageait encore l’ongle que je lui avais fourré dans le derrière.

L’autre sacrait, gueulait, mais bon diable, s’en laissait faire pour un billet de plus. « Engoule-le dans ta bouche ! cria-t-il à la fin, si tu veux qu’il jute encore un coup ! »

Aussitôt, sans répugnance, Sergine se coulant entre les cuisses de mon Jacques a enfourné sa pine, et l’a pompée, pompée, puis moi après elle, et puis elle encore après moi. Tant et si bien, mon chou, qu’on l’a fait rebander de force et que dans un râle de bête, sous nos deux langues à la fois qui lui lardaient le nœud de toutes les manières, il nous a lancé à la figure une dernière tournée de foutre. Oh ! il n’y en avait pas un ballon ; un