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lécher. En vis-à-vis, André, pour me faire quiller, agenouillé entre mes jambes, m’accordait les faveurs d’une habile succion.

Après cet intermède, pour nous remettre en bon point, Colette accoupla les deux gamins en posture de tribades, dans un tête à cul où, leurs bras enroulés à leurs cuisses, ils se livrèrent, d’une langue habile, au délice réciproque de la feuille de rose. En même temps, à croupetons, elle les branlait l’un et l’autre.

Sitôt qu’elle les jugea en état, elle ordonna le dernier tableau. Elle se disposa en levrette, appuyée sur les cuisses d’André assis sur un tronc, et jupes troussées aux reins, cambra son cul au cadet.

— Viens, mon gosse, lui dit-elle, pine-moi le con, et fais-moi ça comme il faut !

Je n’en suis plus, à présent, à m’offusquer de si peu ! Collé aux fesses de ma maîtresse, dans l’enveloppement de ses linges de dentelle, il lui insinua, par la fente cochonne de sa culotte, sa queue encore chétive. Il n’eut que la peine de pousser. À mon tour, je l’accostai par derrière et lui piquai mon braquemart à l’anus. Il beugla ; mais foin des scrupules que j’avais eus avec Nadèje ! Je crevai la porte étroite d’un coup de bélier et ma pine conique, pénétrant en coin d’écartèlement, fit sauvagement irruption jusqu’au fond en trois ou quatre assauts.