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en un branle effréné de sa moniche incandescente. Trois fois sa jouissance mourut pour renaître sous mes coups de cul. Alors, dans l’impatience de ma lenteur à parfaire son plaisir, d’une virevolte acrobatique elle eut sa bouche à mon vit et son conin sur la mienne. Deux fois encore elle jouit sous ma langue, et quand enfin elle sentit entre ses lèvres ma queue battre la chamade, d’une autre virevolte elle m’enfourcha et mon pal à la main, s’en pénétra de tout le poids de ses fesses.

Je lui en flanquai plein les cuisses, car à la minute où je jouissais, un bruit de branches la redressa comme un ressort, et mon foutre lui partit dans la culotte. Nous nous levâmes et d’un bond, avant qu’ils n’aient eu le temps de se décoller, nous surprîmes deux gosses qui, tout en faisant les voyeurs à travers le feuillage, goûtaient les joies de la pédication.

— Ah ! les petits voyous ! s’écria Colette, ils tombent bien !

Je les avais saisis et amenés dans notre coin. C’étaient des garnements de quinze à seize ans, tout dépenaillés, mais d’un visage aussi déluré que charmant. Ce fruit vert réveilla l’appétit gourmand de ma jolie garce.

— Petits vauriens, leur dit-elle, ah ! vous jouez à vous enculer ? Eh bien ! montrez-nous comme vous faites ça !

Le soir tombait et nous enveloppait de sa brume.