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cochons, s’ils pouvaient y mettre la main ou le vit ! Tiens ! tiens ! faisait-elle dans une accentuation de son geste lubrique, en balançant ses fesses entre ses talons. Tiens ! tiens ! si je vous le secoue mon cul !… Ah ! ah ! s’ils me le tripotent le con ! Ah ! que c’est bon ! Mais pourquoi qu’ils ne se branlent pas ? Ah ! ça vient, chéri !… Ah ! ah ! ah ! mais branlez-vous, salauds ! ah ! ah ! je jouis ! je jouis !…

Son ventre donna ce coup sec où s’épanouit le spasme et elle s’affala sur le dos, les bras en croix, dans une folle convulsion de tout son corps, sous le remous des jupes remontées à la taille.

— Oh ! viens ! viens ! me criait-elle dans le délire de son rut inapaisé. Baise-moi donc !… enconne-moi ! là, devant eux !

Je la pris par les aisselles et la traînai dans le fond de notre petit nid, que le couchant baignait déjà d’une ombre bleue. Accotant Colette contre le tronc d’un arbre, je lui relevai sur mon bras la cuisse droite et couché de flanc, je plantai d’un coup ma pine dans son conin ruisselant. Elle jeta un râle de bonheur.

— Oui, plante, cogne, chéri !… Ramone-moi jusqu’au fond !… Ah ! ils m’ont mis le feu au cul ! Va, ta queue est douce ! Enfonce, chéri ! Mets-la toute ta queue ! Et puis ton pouce dans le petit trou ! ahah ! ahah ! pique ! pique ! ahah ! ahah !…

Elle me happait, me rejetait, tirait sur mon nœud