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des jambes de Nadèje, mes couilles cognant le front de ma maîtresse, je donnai hardiment du croupion. Les yeux rivés à la sente vermeille toute distendue en sa frange de poils sous le coin qui la violentait, je piquai ferme. Épousant à la rompre la brûlante gaine, j’avais, dans les courtes navettes de mon engin, l’exquise sensation tour à tour d’entraîner au dehors avec lui en une espèce d’arrachement, la vulve tout entière, puis d’en refouler dans le fond les parois délicates.

— Ahan !… ahan !… ahan !…

Ah ! nom de Dieu, si je le cognais de mon ventre ce cul d’innocente en levrette et si je le labourais ce con mignon dont la langue de Colette disputait à mon doigt le clitoris ! Ah ! si je la pilonnais la virginité de ce vagin de quinze ans en son petit pantalon de nansouk où, dans la fente, s’étranglait mon pénis ! Ah ! nom de Dieu !

— Ahan !… ahan !… ahan !…

Sous mes secousses je le sentis enfin frétiller, au même moment que Colette, poussant le cri de la jouissance, écrasait dans l’étau de ses cuisses le minois de Nadèje. Alors, moi lâchant la bride à mon spasme, je fis encore deux ou trois plongées de mon vit, et déchargeai dans le conin de la belle enfant toute l’onction de mon foutre. Ramassé sur mes genoux, collé à son cul, je savourais les contractions douloureuses dont elle comprimait la tête de mon nœud.